Clément Schneider

Né en 1989, Clément Schneider suit d’abord une classe préparatoire de cinéma. Un passage par Louis-Lumière, avant d’entrer à la Fémis, dans le département Réalisation. A la sortie de l’école, il fonde avec Chloé Chevalier et Alice Bégon la société Les Films d’Argile, afin de prolonger son travail de cinéaste indépendant, tout en travaillant comme projectionniste. En 2018, son premier long-métrage Un violent désir de bonheur est sélectionné à l’ACID Cannes. Aujourd’hui, il poursuit en outre une thèse sur un sujet qui le travaille depuis longtemps : les relations entre le cinéma et l’utopie.

[TRIBUNE] Le futur a déjà lieu !

Publié sur le blog de médiapart : Lien ici

Plusieurs compagnies, associations et collectifs de créations théâtrales intervenant sur des territoires oubliés de la politique culturelle, notamment en milieu rural, s’inquiètent de la mise en œuvre des annonces du Président de la République et du Ministre de la Culture. Aussi, ils demandent « d’être pris·e·s en compte et de participer aux discussions sur l’avenir du spectacle vivant en France. »

« Chers publics, chers partenaires, cher.e.s élu.e.s,

Les compagnies et les collectifs que nous représentons développent depuis des années des  projets de créations théâtrales, des tournées itinérantes, des festivals, le plus souvent en milieu rural, sur des territoires qui sont les grands oubliés de la politique culturelle nationale de ces dernières décennies. Nous favorisons la création contemporaine et nous favorisons la diffusion de spectacles vivants là où, justement, il n’y a pas de théâtres, pas de musées, pas de bibliothèques, ou si peu. Nous inventons d’autres façons de travailler, d’autres modes de diffusion, et « d’autres formes », avec, souvent, d’autres spectateur·rice·s, peu ou pas habitué·e·s à fréquenter les lieux de créations artistiques.

Beaucoup d’entre nous proviennent du sérail de « l’excellence française ». Diplômé·e·s des écoles supérieures d’art, de France ou d’Europe, usager·e·s du réseau des salles subventionnées, nous avons fait le constat de la persistance d’un angle mort et avons refusé que la circulation de nos arts se définisse par l’adresse d’une élite à une autre. Aujourd’hui nos démarches se veulent locales, écoresponsables, résilientes, imaginatives, ouvertes. Elles le sont par conviction, par idéal.

Elles sont le reflet d’une volonté de changement. Nous avons commencé à nous réunir, et nous sommes nombreux·ses. Nous sommes la dernière pierre, la décentralisation du bout du chemin. Nous travaillons au sein des écoles, des collèges, des lycées, dans les établissements pénitentiaires, dans les centres sociaux. Nous animons des centaines d’ateliers, nous formons les spectateur·rice·s de demain. Nous amorçons des rencontres nouvelles, avec celles et ceux qui n’ont accès qu’au minimum, et parfois à moins. Nous créons de petites places sur le territoire national pour qu’enfin, le théâtre, la danse, la musique, le cirque, tous les arts du spectacle soient accessibles à toutes et à tous, également, sans distinctions. Ces initiatives replacent l’humain au centre, elles ouvrent la perspective d’un nouveau contrat entre les spectateur·rice·s et les artistes.

Nous ne sommes pas seul·e·s. Seul·e·s, rien n’aurait été possible. Sans l’énergie d’élu·e·s locaux·ales, sans les tissus associatifs régionaux, sans les participations bénévoles de centaines de femmes et d’hommes, rien ne serait possible. Le public est au rendez-vous, de plus en plus nombreux chaque année. Le public s’investit, car il sait qu’il faut du temps pour exister, pour créer, et que le plus difficile c’est de durer. Ce public est anonyme, moins composé de professionnel·le·s que d’ouvrier·e·s, de paysan·ne·s, d’étudiant·e·s, d’employé.e.s, de retraité·e·s ; ce public est curieux, intelligent, vif, neuf, il salue nos actions et loue nos forces de volonté.

C’est pourquoi, alors que la crise liée à la pandémie de Covid-19 a frappé de plein fouet le secteur culturel, nous adressons cet appel solennel à l’ensemble de nos partenaires publics et privés, Régions, Départements, Communautés de communes, villes, villages et mécènes, qui, depuis de nombreuses années, nous accompagnent et nous soutiennent indéfectiblement.

Ne vous détournez pas ! Préservez en 2020 les moyens d’existence que vous avez dédiés aux acteur·rice·s culturels qui agissent sur l’ensemble du territoire national, tout au long de l’année, hiver comme été, à toutes celles et ceux qui vont au bout du chemin, et engagez-vous à ne pas remettre en cause votre soutien et les campagnes de subvention en 2021 !

Et c’est pourquoi, nous souhaitons également réagir aux récentes annonces du Président de la République et du Ministre de la Culture. Nous saluons, Monsieur Emmanuel Macron, Monsieur Franck Riester, votre décision de prolonger les droits à l’assurance chômage des intermittent·e·s du spectacle. Mais sans plus de précisions aujourd’hui sur la portée d’application réelle et concrète de cette fameuse « année blanche », il nous semble essentiel de rappeler sa nécessaire inconditionnalité et son universalité. Et nous prenons acte que cette mesure ne résout aucun des problèmes que rencontre la communauté nombreuse des travailleur·se·s précaires qui ne bénéficient pas ou plus de ces mêmes droits et exprimons notre solidarité à tou·te·s les intermittent·e·s de l’emploi, qui font tout également vivre la culture en France.

Nous saluons l’idée d’un « grand plan de commandes publiques », pourvu qu’il s’adresse au plus grand nombre. Pourvu qu’il ne soit pas l’autre nom d’une concentration de faibles moyens réservés à l’émergence – alors que les plus de trente ans n’en finissent plus d’émerger. Pourvu qu’il concerne l’ensemble du territoire et que son organisation ne répète pas le réflexe d’hypercentralisme qui prévaut d’habitude en la matière.

Quant au souhait de voir advenir « un été culturel », nous rappelons que l’immense majorité des technicien·ne·s et artistes partagent depuis longtemps leurs pratiques hors des plateaux de théâtre, mais que nous ne saurions nous substituer aux salarié·e·s animateurs sociaux-culturels qui œuvrent toute l’année dans l’ombre et l’anonymat le plus complet, avec génie souvent, mais toujours sans les moyens suffisants.

Enfin, nous demandons que soient publiées au plus vite des précisions sur l’agenda annoncé par le Ministère de la Culture sur les conditions de la reprise de nos activités. Nous veillerons bien sûr au respect des règles sanitaires, mais comprenez que nos pratiques se vivent en présence, dans l’instant, et pas derrière un écran. Puisque vous avez confirmé l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, nous attendons de savoir quels moyens déploiera votre gouvernement pour permettre à la multitude d’événements plus modestes d’exister cette année ?

Le changement de paradigme que vous appelez de vos vœux est d’ores et déjà une réalité pour de très nombreux.ses acteur·rice·s du spectacle vivant. Alors au moment où vous sonnez l’heure de la « refondation » du secteur culturel, nous, comédien·ne·s, technicien·ne·s, acteur·rice·s, scénographes, costumier·e·s, musicien·ne·s, administrateur·rice·s de production, directeur·rice·s artistiques, engagé·e·s depuis des années en associations, au sein de petites, toutes petites et très nombreuses structures, vous demandons d’être pris·e·s en compte et de nous permettre de participer aux discussions sur l’avenir du spectacle vivant en France.

D’autres formes sont possibles, elles existent ! »

Signataires :

Festival Champ Libre (Haute-Vienne), Festival de la Luzège (Corrèze – Cantal), Festival Pampa (Dordogne), Festival Roi de Coeur (Dordogne), Festival des Scènes sauvages (Bas-Rhin), Festival SITU (Seine-Maritime), Festival y’a Pas la mer (Saône-et-Loire), Lynceus Festival (Côtes-d’Armor), Mostra Teatrale (Haute-Corse), Nouveau Théâtre Populaire (Maine-et-Loire), L’Ortu d’Arte (Haute-Corse), Les Rencontres de Theizé (Rhône), Le Temps Est Incertain Mais On Joue Quand Même ! (Pays de la Loire), Théâtre Bazine Festival (Yonne).

[PRESSE] Toulon-sur-Arroux – Y’a pas la mer, y’a du théâtre

Le rat de ville et le rat des champs ou le théâtre de ville et le théâtre des champs. C’est d’un commun mortel qui prend pourtant toute sa signification à Toulon-sur-Arroux. Quand le théâtre vient à vous, c’est comme la mer qui berce Toulon et l’Arroux qui coule à Toulon. De la même veine.

Y’a pas la mer, y’a du théâtre à Toulon-sur-Arroux et surtout deux compagnies, l’une du cru, Cipango et Les Poursuivants, de Saint-Marcel (près de Chalon-sur-Saône) dont les comédiens ont le théâtre dans la peau. Ce sont des pros, ça s’entend juste à l’intonation de la voix, leur présence.

Ce festival de théâtre, ils l’ont créé l’an dernier, pour certains chez eux comme Etienne Durot (lire par ailleurs). Un point commun les unis, ils ont fait le conservatoire d’art dramatique à Paris. Et quand bien même jouent-ils dans d’autres troupes théâtrales, tournent dans des téléfilms, ce besoin d’être au plus près du public, de partager avec lui de beaux textes et de belles histoires, les réunit le temps d’un festival à Toulon-sur-Arroux et à Montmort, sur la route de Charbonnat.

Du théâtre à la campagne là ou d’habitude il se regarde à la télé _ et encore quand il y en a _ n’est pas un tour de force de ces dix comédiens mais une véritable passion, celle « de rendre service, parce que la culture est un service » disent-ils.

La culture des champs et la culture de l’esprit font bon ménage à Y’a pas la mer. « L’an dernier, nous avons gagné la confiance de la population », alors aujourd’hui avec notamment des textes de Labiche, « nous rendons accessible le théâtre aux gens d’ici ».

Quatre jours de festival où se côtoient la comédie, la musique, le cinéma, la rando-lecture, le banquet comme du temps de nos ancêtres, vont apporter ses lettres de noblesse à cette manifestation d’un autre genre qui doit plaire à tous les genres.

Jean Bernard

Le festival se déroulera du 22 au 25 août 2019 , sur les communes de Montmort ( 557 route de Charbonnat 71320 Montmort ) et de Toulon-sur-Arroux ( moulin des Roches ). 

Voici le programme précis du festival : 

JEUDI 22 AOÛT / MONTMORT

18 h : Inauguration du festival et lancement de l’installation sonore

19 h 30 : Formes courtes : Dramuscules de T.Bernhard et La fille bien gardée d’E. Labiche

21h : Repas suivi d’un concert de Tino & Co !

VENDREDI 23 AOÛT / TOULON-SUR-ARROUX

17 h : Rando-lecture Sylvia Plath

19 h 30 : Music-Hall de Lagarce par le collectif La Cohorte

20 h 30 : Repas du festival

22 h : Cinéma en plein-air – Un violent désir de bonheur

SAMEDI 24 AOÛT / MONTMORT

16 h 30 : Rando-lecture Sylvia Plath

19 h : Formes courtes : Dramuscules de T.Bernhard et La fille bien gardée d’E. Labiche

20 h 30 : Repas suivi d’un concert du groupe Borruto Family

22 h : Sorcières

DIMANCHE 25 AOÛT / MONTMORT

17 h : Sorcières

À partir de 19 h 30 : Apéro, repas, suivi d’une scène ouverte !

Toulon-sur-Arroux – Y’a pas la mer, y’a du théâtre

[CULTURE] y’a Pas la mer s’engage avec les festivals de France

COLLECTIF DE THÉÂTRES LOCAUX

Oui, il peut et il doit y avoir une vie artistique hors des métropoles. Encore faut-il qu’il y ait une volonté politique de la maintenir et de l’encourager…


Nous sommes de jeunes artistes dramatiques. Nous avons créé « le Nouveau théâtre populaire », le « Lynceus Festival », le « Théâtre du Roi de cœur », « La Mostra Teatrale », « les Rencontres de Theizé », »les Théâtrales du Vercors », »le Festival Champ Libre », »Y’a pas la mer », »Le Temps est incertain mais on joue quand même »…Et cette liste n’est pas exhaustive. Le foisonnement de ces aventures constitue, par leur nombre et leur engagement, un nouvel épisode de la décentralisation français

C’est l’histoire d’une génération de théâtre, qui réactualise un rêve né dans le siècle dernier : la décentralisation. Elle est discrète. On en dit peu de choses, on parle plus volontiers de ce qui se fait dans les lieux prestigieux : centres dramatiques nationaux, festival d’Avignon… Mais parce qu’elle a fait de petites communes les lieux de son accomplissement, cette jeune histoire a peu de relais dans la presse nationale. Elle se raconte d’abord entre un public et des artistes. Or, pour survivre, ces aventures locales ont désormais besoin d’être légitimées par les grands centres dramatiques, soutenues par le ministère de la Culture et relayées par la presse… C’est le but de cette tribune : demander un soutien.

Un public local, ceux que l’on dit aujourd’hui « éloignés » de la culture.

Chaque génération de femmes et d’hommes de théâtre renouvelle sont art en s’inspirant des générations précédentes. Le Théâtre du Peuple de Bussang, Jacques Copeau, le TNP de Jean Vilar… L’histoire du théâtre avance comme si, tous les quarante ans, des groupes d’artistes éprouvaient le besoin de « partir » — c’est-à-dire fuir des systèmes de production trop contraignants. Pourquoi partir ? Pour tenter de bâtir un art propre à notre génération, un art qui puisse construire un pont entre le passé des maîtres et le présent du monde.

Nous avons ressenti, à notre tour, le besoin de quitter Paris et d’aller travailler en Anjou, en Bretagne, en Corse, en Dordogne, en Auvergne, en Rhône-Alpes, en Nouvelle-Aquitaine, en Bourgogne ou ailleurs en France, initiant ainsi une décentralisation théâtrale nouvelle, moins institutionnelle, plus locale, qui cherche moins à diffuser ses productions qu’à infuser sur un territoire, pour reprendre à notre compte l’expression de Robin Renucci. Le temps de l’été, nous préférons aux grands mouvements des tournées nationales, la beauté d’un théâtre qui s’installe sur un territoire qu’on apprend à aimer, comme on aime un lieu d’où l’on ne vient pas. La plupart d’entre nous travaille avec des budgets dérisoires et compte en partie sur le bénévolat pour survivre. Inspirés par l’histoire, disons la mythologie, de la décentralisation théâtrale qui a irrigué tout le XXe siècle, nous avons ouvert les portes de nos théâtres de fortune à un public local, ceux que l’on dit aujourd’hui « éloignés » de la culture.

Quels sont les points de convergence de ces histoires ?

D’abord, un désir de liberté : puisque ces aventures sont les nôtres, nous pouvons travailler et choisir les textes que nous voulons monter, contemporains et classiques, sans autre contrainte que celle de notre propre cohérence artistique. Subordonner le contingent à l’essentiel, tel est notre bonheur. L’autre désir commun de ces aventures, c’est de proposer un théâtre sans intermédiaire entre la troupe et son public : nous jouons et nous mettons en scène, nous imprimons et déchirons les billets de nos spectateurs, nous leur servons à boire et à manger, nous leur distribuons des plaids et couvertures… Nous les accueillons.

Rendre à la République ce qu’elle nous a donné

La plupart d’entre nous a reçu de la République une formation d’excellence. Nous jouons individuellement dans les grands théâtres français (Festival in d’Avignon, TNP de Villeurbanne, Odéon…). Travailler à la pérennisation de ces histoires, c’est aussi pour nous rendre à la République, et plus largement à la communauté nationale, ce qu’elle nous a donné. Aujourd’hui, bien que pourvus de moyens très faibles, nous accueillons chaque été des dizaines de milliers de spectateurs. Nous collaborons avec des entreprises locales et faisons revivre des territoires. Et surtout, nous proposons un service public culturel en milieu rural, travaillant ainsi à un accès plus démocratique aux œuvres et aux artistes, à l’éducation par l’art et à la transmission.

Nous sommes heureux et fiers de ces engagements et nous avons le désir de les poursuivre et de les développer. Et pour lutter contre la fragilité financière de ces entreprises, nous réalisons depuis les premiers jours de véritables miracles. Mais nous n’aimons ni l’utopie ni les miracles : nous aimons le réel de nos théâtres et la solidité de nos métiers, que nous voulons pratiquer le plus longtemps possible. Il nous suffit de peu, mais souvent même ce peu nous manque. Le ministère de la Culture et certaines collectivités locales ont fait des publics éloignés leur priorité. Nous attendons des pouvoirs publics la confiance et le soutien indispensables à la pérennisation de cette décentralisation 2.0.

SIGNATAIRES

y’a Pas la mer / https://festivalyapaslamer.com/

Le Nouveau Théâtre Populaire / http://festivalntp.com/

Lynceus Festival / https://lynceusfestival.com/

Le Théâtre du Roi de Coeur / http://theatreduroidecoeur.fr/

Mostra Teatrale / http://mostra-teatrale-pieve.com/

Les Rencontres de Theizé / http://www.theatrepierresdorees.fr/

Les Théâtrales du Vercors / https://www.lansenvercors.com/

Champ libre / http://festivalchamplibre.com/

Le Temps est incertain mais on joue quand même / http://www.le-temps-est-incertain.com/

Pampa / http://festivalpampa.fr/

Les Effusions / https://leseffusionsblog.wordpress.com/

Stage AOÛT 2019

Petite forge de la pratique théâtrale

Stage de théâtre organisé par les « Tréteaux de France » à destination des enfants et des adolescents de 8 à 12 ans.
Il est dirigé par un comédien formateur professionnel des Tréteaux et s’articule autour de l’apprentissage du geste, de la concentration et de la parole. Au travers d’échauffements et d’exercices les jeunes participants s’exercent à maîtriser le corps et la voix.

Dates et horaires : les samedi 17 août et dimanche 18 août , de 10h à 17h. Les enfants partageront un panier repas avec l’équipe de 13h à 14h.

Lieu : RDV devant la mairie de Montmort
Stage en plein air
(Salle des fêtes de la mairie en cas d’intempéries)

Tarif : 30 euros

15 participants max.

renseignements et inscriptions : Etienne DUROT au 06 59 39 80 58 et sur yapaslamer@gmail.com

Stage AVRIL 2019

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« Chers ami-e-s, l’heure est grave. Au sein même de notre honnête communauté agissent des suppôts du Mal, qui sapent notre moralité de l’intérieur.
Nous soupçonnons votre voisine de droite. Ou votre voisin d’en face. Ou les deux… Une seule solution s’offre à nous: dénoncer les coupables.
Pour vous accompagner dans cette tâche, le collectif yPlm vous propose de participer à un stage de théâtre. Jeux, improvisations, tous les moyens seront bons pour nous amuser, aborder le théâtre par un biais inhabituel (les jeux de rôle) et explorer ensemble la pièce que nous créerons cet été.
Antoine Prudhomme de la Boussinière et Simon Rembado sont deux metteurs en scène et comédiens professionnels. Ils se sont associés à la sortie du Conservatoire national d’art dramatique de Paris pour créer le compagnie Les Poursuivants, implantée à Saint Marcel. Ils animent de nombreux ateliers en Bourgogne Franche Comté.
20 participants max.

Yeelem Jappain

C’est en option théâtre au lycée Claude Monet que Yeelem débute sa formation de comédienne. Elle complète son apprentissage par des cours au conservatoire du XVIII arrondissement et par une formation professionnelle au QG auprès d’Yves Pignot. En parallèle elle tourne dans de nombreux films pour le cinéma (notamment Ceux qui restent d’Anne le Ny où sa prestation auprès de Vincent Lindon lui vaudra une pré-sélection pour le César du Meilleur espoir féminin). Elle tourne également pour la télévision. Elle tient actuellement un rôle récurrent dans la série Candice Renoir. Avec la Compagnie Cipango, elle commence en tant que comédienne dans George Dandin et Peter Pan ou le garçon qui ne voulait pas grandir sous la direction d’Etienne Durot, puis en tant que metteure en scène avec Le Ventre de la Mer d’après Océan-mer d’Alessandro Baricco et comme auteure-metteure en scène d’On Dirait l’Odyssée.

Alice Marin

Alice Marin a exploré dans sa formation et son parcours beaucoup des différents points de vue qui existent au théâtre. Assistante à la mise en scène d’Olivier Py en sortant de l’école Claude Mathieu à Paris elle a corrigé la traduction de Roméo et Juliette du metteur en scène.
Diplômée de deux licences : théâtre et anglais obtenues à la Sorbonne-Nouvelle elle a su assister, traduire et diriger avec des compagnies de théâtre et de cirque – compagnies amateurs autant que professionnelles. Sa curiosité lui a permis de découvrir la création lumière depuis sa sortie d’école en se formant comme pupitreuse, régisseuse de tournée et créatrice lumière. Depuis, elle a suivi la formation de Dominique Mabileau création lumière- écriture et régie au CFPTS.
Elle est la Directrice Technique de la compagnie Mille Juillet depuis 2013 : 5 créations lumière et 1 mise en scène avec Margaux Conduzorgues, actrice, metteure en scène et directrice de la compagnie.
Alice est éclairagiste associée au Lavoir Moderne Parisien où elle travaille notamment avec Julien Favart, Hovnatan Avédikian, Laurence Février et Bogdan Zamfir.

David Hess

David commence la musique par l’apprentissage de la batterie aux côtés de Daniel Pichon. Parallèlement il travaille la guitare en autodidacte, puis se forme ensuite au piano et à la composition jazz à la Bill Evans Piano Academy aux côtés de Philippe Baden Powell et Joseph Makholm.
En 2011, il obtient le prix Stage One de la meilleure bande originale par Playsoft Games pour le jeu vidéo Indjhal.
En 2013, il obtient une licence de réalisation sonore à l’EICAR.
Il compose aujourd’hui pour l’image et la scène. Au théâtre, il travaille avec plusieurs compagnies dont Les promesses de l’aube dirigée par Antoine Raffalli (Classe Libre XXXI, Atelier Volant 2013- 2014), Les ombres des soirs, dirigée par Youssouf Abi-Ayad (TNS 2016) ou Les Hamsa’llument sous la direction de Daisy Sanchez. Il travaille également avec de jeunes auteurs comme Noémie Fargier (CNT 2010) au sein de la compagnie Ascorbic, et Johanna Hess (TNS 2016).